Quand partir au Népal ? 🇳🇵 C’est sans doute l’une des premières questions que l’on se pose lorsqu’on rêve de s’envoler vers ce petit pays niché au cœur de l’Himalaya. Et pour cause : malgré sa taille modeste, le Népal offre une incroyable diversité de paysages, de cultures et d’expériences. Entre les hautes cimes enneigées de l’Annapurna ou du Mont Everest qui font parti des plus beaux paysages du monde, les vallées profondes, les forêts tropicales, ou encore les petits villages pittoresques de montagne, chaque région dévoile une facette différente du pays !

Le Népal séduit autant les passionnés de randonnée et de trek que les amateurs de culture et de spiritualité. On y découvre des temples hindous ou bouddhiques, des palais anciens, des pagodes colorées, et des traditions himalayennes authentiques encore bien vivantes, notamment dans la Vallée de Katmandou.

Mais pour profiter pleinement de ce décor grandiose et de tout ce que le pays a à offrir, choisir la bonne période quand partir au Népal est essentiel. Météo, saisons, fréquentation touristique, grands évènements... Dans cet article, je vous aide à y voir plus clair pour choisir le meilleur moment quand partir au Népal ! ⛰️

Quand partir au Népal selon la météo et le climat ?

Le Népal, coincé entre les plaines brûlantes de l’Inde et les sommets vertigineux du Tibet, est un pays de contrastes extrêmes. Sa géographie unique, en seulement 200 km du sud au nord, vous passer du climat tropical humide aux hautes altitudes alpines. Autant dire que le climat varie considérablement selon les régions, l’altitude… et la saison.

Le pays est soumis à un régime de mousson, qui divise l’année en deux grandes saisons :

• une saison sèche, d’octobre à mai,
• et une saison humide, de juin à septembre.

Mais au-delà de cette simple distinction, le Népal abrite une palette de microclimats montagnards, influencés par l’altitude et l’effet d’ombre pluviométrique de la chaîne himalayenne. Voici un aperçu des différentes zones climatiques du pays :

• Au-dessous de 1 000 mètres (notamment dans les plaines du Teraï) : le climat est tropical, chaud et humide presque toute l’année.
• Entre 1 000 et 3 000 mètres (comme à Katmandou ou Pokhara) : on retrouve un climat tempéré.
• Au-dessus de 3 000 mètres (dans les zones de haute montagne comme l’Everest ou l’Annapurna) : le climat devient continental, alpin, voire polaire, avec de fortes amplitudes thermiques.

La saison sèche (octobre à mai)

Si vous le pouvez, privilégiez clairement la saison sèche. Elle offre des conditions météo stables, peu de précipitations, et une visibilité exceptionnelle sur les montagnes 🏔️ C’est la meilleure période pour les treks, les randonnées et les découvertes culturelles. Les températures oscillent entre 15 et 24°C, selon les mois et les altitudes, l’ensoleillement est généreux et les précipitations sont rares.

Octobre et novembre, juste après la mousson, sont considérés comme les meilleurs mois pour voyager au Népal : les paysages sont encore verdoyants, l’air est pur, et les vues sur les sommets sont souvent dégagées. Les mois de décembre à février sont plus frais, notamment en altitude, mais restent très agréables dans les régions tempérées.

La saison des pluies (juin à septembre)

La mousson apporte son lot de pluies intenses, surtout en juillet et août, avec une humidité très élevée. Si vous rêvez de grandes randonnées ou de belles vues sur l’Himalaya, ce n’est pas la saison idéale pour planifier votre voyage au Népal.

Cela dit, la végétation est luxuriante, les cascades spectaculaires, et les paysages très photogéniques après une averse, même si les pluies rendent parfois les routes et sentiers difficilement praticables… Il fait aussi plus chaud que pendant la saison sèche, avec des températures tournant autour des 25°C dans la capitale.

Cependant, dans certaines régions protégées de la mousson (comme les vallées proches du Tibet, par exemple le Mustang ou Dolpo), les pluies sont nettement moins intenses, ce qui en fait des alternatives intéressantes pour voyager même en été 🙂

Quand partir au Népal selon l’affluence touristique ?

Au-delà de la météo, un autre critère important à prendre en compte pour décider quand partir au Népal, c’est l’affluence touristique. Selon la période, vous ne vivrez pas du tout la même expérience en termes de tranquillité, de disponibilité des hébergements… et de budget !

D’octobre à mai, c’est la période la plus prisée par les voyageurs, et pour cause : le climat est sec, les températures sont douces, et les paysages offrent une visibilité exceptionnelle sur les sommets de l’Himalaya. Les mois de mars, avril, octobre et novembre sont particulièrement populaires, notamment auprès des randonneurs. Les sentiers comme ceux de l’Annapurna ou de l’Everest peuvent être assez fréquentés, et il est conseillé de réserver ses hébergements à l’avance pendant cette période.

En pleine saison de la mousson, le nombre de visiteurs diminue considérablement. Les pluies rendent certains accès plus compliqués, mais cette période présente aussi quelques avantages pour les voyageurs plus flexibles :

• Moins de monde sur les sites touristiques, une atmosphère plus paisible, et une immersion plus authentique dans la vie locale.
• Des prix plus avantageux, notamment sur les vols, les hébergements et certaines activités.

Si vous souhaitez voyager avec un budget plus serré, envisagez aussi les mois de février (encore en saison sèche mais moins touristique) ou de fin novembre, où les conditions sont bonnes, mais l’affluence commence à baisser !

Quand partir au Népal pour assister aux grands évènements ?

Le Népal est aussi un pays profondément spirituel et festif, où rites religieux, célébrations hindoues et bouddhiques rythment l’année. Alors si vous ne savez toujours pas quand partir au Népal, voici quelques dates clés qui pourraient influencer la date de votre voyage :

• Maha Shivaratri (26 février) : Cette « nuit de Shiva » est l’un des temps forts de l’année pour les hindous. Des milliers de fidèles, venus de tout le Népal (et même de l’étranger), se rassemblent au temple sacré de Pashupatinath, à Katmandou, pour veiller, prier, chanter et méditer toute la nuit. L’ambiance est à la fois mystique et très intense, avec une foule impressionnante et de nombreux sadhous (ascètes hindous) venus rendre hommage au dieu Shiva.
  
  
• Holi (13 mars) : La célèbre fête des couleurs marque l’arrivée du printemps dans une ambiance joyeuse et festive. L’ambiance est électrique, très bon enfant, et c’est l’occasion idéale de partager un moment festif avec les locaux. Une expérience vraiment inoubliable à vivre si vous êtes au Népal en mars !
  
  
• Le Nouvel An népalais (14 avril) se fête en grande pompe dans tout le pays, mais c’est dans la ville de Bhaktapur qu’il prend une dimension spectaculaire. On y assiste à d’impressionnantes processions de chars géants, à des danses traditionnelles, des rituels anciens et une véritable ferveur populaire. C’est un moment très vivant, où la culture newar est à l’honneur.
  
  
• Bouddha Jayanti (7 mai) : Cette journée célèbre la naissance, l’éveil et la mort de Bouddha, et c’est donc une fête majeure dans les régions bouddhiques. L’ambiance est beaucoup plus paisible et contemplative que dans d’autres festivals. À Lumbini, le lieu de naissance de Bouddha, mais aussi dans les monastères de Katmandou, les fidèles viennent méditer, déposer des offrandes et prier dans une atmosphère empreinte de spiritualité.
  
  
• Hartalika Teej (26 août) : Une fête dédiée à l’amour, la dévotion et la force des femmes, très belle à voir et souvent joyeusement bruyante, notamment dans les grandes villes comme Katmandou. Les femmes s’habillent de rouge, dansent dans les rues et se rassemblent dans les temples pour chanter, prier et parfois jeûner.
  
  
• Indra Jatra (6 septembre) : Sans doute l’une des fêtes les plus spectaculaires de Katmandou ! Pendant huit jours, la ville vibre au rythme de danses traditionnelles, rituels anciens et processions religieuses. L’événement le plus attendu ? La sortie de la Kumari, la déesse vivante, portée sur un char majestueux à travers la foule.
  
  
• Dashain (du 22 septembre au 2 octobre) : C’est la plus grande fête hindoue du Népal. Pendant deux semaines, les familles se réunissent, les maisons sont décorées, et les temples accueillent de nombreux rituels. Les enfants reçoivent des bénédictions (et des cadeaux !), les cerfs-volants envahissent le ciel, et les célébrations rythment la vie quotidienne dans tout le pays. C’est une période de partage, de foi et de réjouissances familiales.
  
  
• Tihar, ou Diwali (du 20 au 23 octobre) : Appelée aussi la fête des lumières, Tihar dure cinq jours pendant lesquels on rend hommage aux animaux, aux divinités, à la famille… et à la lumière elle-même. Chaque jour a une signification différente (un jour pour les chiens, un autre pour les vaches…), et le tout se déroule dans une atmosphère féérique, avec des lampes à huile, guirlandes lumineuses, bougies et pétales de fleurs à chaque coin de rue.

Les incontournables à faire durant la saison sèche au Népal

Randonner sur les plus beaux treks de l’Himalaya

Le Népal, c’est un terrain de jeu mythique pour les amateurs de randonnée, mais pas besoin d’être un alpiniste chevronné pour en profiter 🙂 Que vous partiez pour une marche de quelques jours ou une expédition plus ambitieuse, vous serez récompensé par une immersion totale dans des paysages de rêve, des villages suspendus dans le temps et l'accueil incroyablement chaleureux des Népalais.

Voici quelques treks que j’ai adorés (ou qui sont sur ma bucket list) et que je vous recommande :

• Le trek du camp de base de l’Everest (EBC) : Si vous avez toujours rêvé de marcher dans les pas des grands alpinistes, ce trek est pour vous. Comptez environ 12 jours au départ de Lukla. La montée progressive jusqu’au pied du plus haut sommet du monde (8 848 m !) est exigeante, mais le jeu en vaut la chandelle : des vues sur l’Ama Dablam, le Lhotse, et bien sûr l’Everest, sans parler des monastères perchés et des villages sherpas comme Namche Bazaar.
  
  
• Le tour des Annapurnas ou le camp de base de l’Annapurna (ABC) : Un classique tout aussi spectaculaire, avec plus de diversité de paysages que l’Everest : rizières en terrasse, forêts de rhododendrons, plateaux désertiques, puis vues à 360° sur la chaîne des Annapurnas. Personnellement, j’ai choisi le camp de base de l’Annapurna, un trek de 5 jours depuis Pokhara, plus accessible mais tout aussi impressionnant. Se réveiller au pied de l’Annapurna I (plus de 8 000 m) est un souvenir gravé à jamais.

• Le trek de Langtang, plus court et moins fréquenté : Envie d’éviter la foule et de rester plus proche de Katmandou ? Le Langtang est une pépite souvent négligée : seulement 6 jours de marche, mais une variété de paysages incroyables, entre forêts, glaciers et villages tibétains. J’ai adoré l’ambiance plus intime de ce trek, où l’on partage vraiment des moments avec les habitants, loin de l'agitation touristique.

💡 Octobre et novembre, ainsi que mars-avril, sont les mois les plus favorables : les sentiers sont dégagés, le ciel est clair, et les températures sont idéales. En prime, vous pourrez peut-être assister à des festivals locaux comme Dashain ou Holi !

Visiter les anciennes villes royales : Katmandou, Bhaktapur et Patan

Ces trois cités sont les joyaux de la vallée de Katmandou. Toutes classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, elles racontent chacune à leur manière l’histoire du Népal, entre influences hindoues et bouddhistes, traditions newar, et architecture d'une rare finesse.

Commençons par Katmandou, la capitale du Népal. Sur Durbar Square, vous pourrez admirer d’anciens palais royaux, des temples à étages caractéristiques, et peut-être apercevoir la Kumari, l’enfant-déesse, lors de l'une de ses rares apparitions à sa fenêtre. Autre lieu incontournable : le stupa de Swayambhunath, surnommé "le temple des singes", qui domine la ville depuis une colline. Les yeux de Bouddha vous y observent paisiblement tandis que vous profitez d’une vue panoramique incroyable sur toute la vallée. Vous pouvez découvrir les 7 principaux sites de l'UNESCO de Katmandou lors d’une visite guidée avec déjeuner inclus. 

Située juste au sud de Katmandou, Patan (ou Lalitpur) séduit par sa tranquillité. Sa Durbar Square est un véritable musée à ciel ouvert, ornée de temples richement sculptés. Vous y trouverez le Golden Temple, un monastère bouddhiste magnifiquement décoré, souvent ignoré des touristes, un vrai bijou caché. Ce que j’ai particulièrement aimé à Patan, c’est la possibilité de voir les artisans à l’œuvre dans leurs ateliers : fondeurs de cloches, graveurs de mandalas, sculpteurs de statues… Le savoir-faire ancestral y est encore bien vivant, et c’est un endroit merveilleux pour trouver un souvenir unique.

Moins bruyante, plus authentique, Bhaktapur est un véritable coup de cœur. Ici, le temps semble suspendu. On se promène dans les rues pavées entre temples en brique, places animées et potiers à l’œuvre sur leurs tours. L’ambiance y est à la fois paisible et profondément enracinée. Ne manquez pas de goûter le juju dhau, surnommé le "roi des yaourts", une spécialité locale onctueuse et légèrement sucrée. Et si vous avez un peu de temps, laissez-vous porter par l’atmosphère unique de cette ville, surtout en fin d’après-midi lorsque les habitants se rassemblent autour des temples pour discuter ou prier. Pour 43 € par personne, profitez d’une journée de visite guidée combinant Patan et Bhaktapur depuis Katmandou.

Quand partir au Népal pour faire un safari dans les plaines du Teraï ?

Après les montagnes et les temples, le Népal réserve encore une surprise de taille : la jungle luxuriante du Teraï, tout au sud du pays. Ici, l’ambiance change radicalement. On échange les sommets enneigés pour une végétation tropicale, une chaleur douce, et des cris d’animaux sauvages au loin… Bienvenue dans une autre facette du Népal, tout aussi captivante ! Les plaines du Teraï abritent quelques-uns des écosystèmes les plus riches du pays. Et les parcs nationaux de Chitwan et Bardia sont les meilleurs endroits pour en faire l’expérience.

Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, Chitwan est le parc le plus connu et le plus facile d’accès depuis Katmandou ou Pokhara. Il est idéal pour une première aventure dans la jungle. Lors de mon séjour là-bas, j’ai eu la chance d’apercevoir un rhinocéros indien se prélassant dans un marécage… un moment à la fois intimidant et magique !

Chitwan offre plusieurs façons d’explorer la faune et la flore :

• 🛻 En jeep pour maximiser vos chances d’observation
• 🚶‍♂️ À pied, accompagné d’un guide naturaliste qui vous initie aux empreintes, aux chants d’oiseaux et à la patience
• 🛶 En canoë sur la rivière Rapti, au lever du soleil… une atmosphère inoubliable, surtout lorsque vous glissez silencieusement à côté de crocodiles semi-immergés

Et oui, avec un peu de chance, vous pourrez apercevoir des éléphants sauvages, des ours lippus, voire des tigres du Bengale. C’est rare, mais possible. Et rien que de savoir qu’ils sont là, quelque part, rend chaque balade excitante !

Pour une première expérience, je vous recommande ce safari de 3 jours dans la jungle de Chitwan, avec transport, repas en pension complète et hébergement, le tout pour 160 € par personne.

Pour les voyageurs en quête d’authenticité et de nature encore préservée, Bardia est une pépite. Beaucoup moins touristique que Chitwan, ce parc est aussi plus éloigné (comptez un long trajet en bus ou un vol jusqu’à Nepalgunj), mais cela en vaut largement la peine.

Bardia est réputé pour ses chances d’apercevoir un tigre en liberté, grâce à ses vastes zones boisées et moins de fréquentation humaine. Ici, on se sent vraiment immergé dans la jungle, loin de tout. Les safaris à pied y sont particulièrement saisissants. Et le soir, on s’endort au son des singes hurleurs ou des oiseaux tropicaux, le cœur encore battant de la journée passée.

Quand partir au Népal ? Les activités à faire durant la saison humide

Randonner dans les zones peu touchées par les averses

Vous hésitez à voyager au Népal pendant la mousson ? Rassurez-vous : même si l’été (de juin à septembre) est souvent synonyme de pluies abondantes, le Népal ne perd rien de sa beauté pendant cette saison. Au contraire, certaines régions prennent des allures magiques avec une flore qui s’épanouit. Et surtout, il existe des zones épargnées par la mousson, où vous pourrez continuer à explorer sans être trempé de la tête aux pieds. Voici mes coups de cœur :

Situé au nord des Annapurnas, le Mustang est un monde à part. Protégé par les hauts sommets de la chaîne himalayenne, il bénéficie d’un climat sec toute l’année, même en pleine mousson. C’est un ancien royaume tibétain, longtemps fermé aux étrangers, où vous découvrirez des villages troglodytes, des monastères bouddhistes perchés, et des paysages désertiques aux couleurs ocre et rouge flamboyant.

Encore plus isolé, encore plus sauvage : bienvenue dans le Dolpo, l’une des régions les plus reculées du Népal. C’est une terre de hauts plateaux, de lacs turquoise (comme le magnifique Phoksundo), de caravanes de yaks et de traditions préservées depuis des siècles. Grâce à sa position géographique, le Dolpo reste relativement sec pendant la mousson, ce qui en fait une destination exceptionnelle pour les trekkeurs en quête de solitude et d’authenticité. Les sentiers sont moins fréquentés, les paysages bruts, et l’immersion culturelle est totale. Attention toutefois : ce n’est pas une destination facile d’accès, ni adaptée à un premier trek. Il faut être prêt à camper, à marcher plusieurs jours sans croiser grand monde, et à s’adapter à un confort rudimentaire. Mais l’expérience est inoubliable 🙂

Admirer les paysages népalais pendant la mousson

Sans doute l’une des cascades les plus célèbres du pays, Devi’s Fall (aussi appelée Patale Chhango) est particulièrement impressionnante pendant la mousson. Située à seulement quelques minutes en voiture du centre de Pokhara, elle est très facile d’accès, même sous la pluie : les sentiers sont bien aménagés, et vous pouvez vous approcher en toute sécurité. Juste en face se trouve le Gupteshwor Mahadev, une grotte sacrée qui mène sous terre jusqu’à l’origine de la cascade, parfait à visiter en complément. Cette excursion d'une journée vous emmène à la découverte de ces lieux mythiques et d'autres merveilles de la région, pour environ 43 € par personne 🙂

Moins connue mais absolument grandiose : Hyatung, la plus haute cascade du Népal, située dans le district de Terhathum, à l’est du pays. En pleine saison des pluies, elle se transforme en véritable mur d’eau tombant de plus de 365 mètres ! C’est un lieu plus sauvage, hors des circuits classiques. Pour y accéder, une randonnée accompagnée d’un guide local est fortement recommandée, notamment à cause des sentiers glissants et de la topographie escarpée.

La mousson est aussi la saison du riz, et cela transforme complètement les paysages des vallées népalaises. Les rizières en terrasses, déjà magnifiques en toute saison, deviennent alors de véritables miroirs d’eau, reflétant le ciel et les montagnes environnantes.  À quelques kilomètres seulement de Pokhara, vous trouverez des rizières à perte de vue, parfaitement dessinées à flanc de colline. La vallée de Modi Khola est particulièrement belle : accessible à pied ou à vélo, avec des sentiers bien entretenus même durant la saison humide.

💡 Mon conseil : Même si la pluie est fréquente pendant la mousson, elle tombe souvent en fin d’après-midi ou en soirée. Profitez donc des matinées pour explorer, et prévoyez des pauses détente (ou un bon thé chaud) quand les nuages s’invitent. Pensez aussi à :

• Porter des chaussures antidérapantes
• Emporter une cape de pluie légère
• Protéger vos appareils photo ou smartphones avec des housses étanches.

Goûter aux saveurs de la cuisine népalaise

Voyager au Népal, c’est aussi goûter à une gastronomie généreuse, savoureuse et pleine de caractère. Voici quelques plats typiques que vous croiserez un peu partout, dans les restaurants comme chez l’habitant :

• Les momos : de petits raviolis vapeur (ou frits), farcis aux légumes, au poulet ou au buffle, servis avec une sauce épicée à base de tomates. C’est le snack préféré des Népalais, et une véritable institution.
• Le dhal bhat : le plat national, à base de riz blanc, de lentilles (dhal) et d’un assortiment de légumes, de pickles, et parfois d’un curry de viande. 
• Les currys népalais : moins crémeux qu’en Inde, souvent relevés de gingembre, de coriandre fraîche et d’épices locales. Un délice avec du pain chaud (roti) ou du riz parfumé 🍛
• Et bien sûr, n’oubliez pas de goûter le chaï masala (thé aux épices) ou le lassi maison pour adoucir le palais après un repas relevé !

Pour plonger dans la culture locale, participez à une visite culinaire accompagnée d’un guide. À Katmandou, vous pouvez vous balader dans Asan Bazar, le plus vieux marché traditionnel de la ville. Entre les étals colorés, les parfums d’épices, les vendeurs de légumes, de céréales ou d’encens, vous en apprendrez beaucoup sur les habitudes alimentaires népalaises. C’est aussi l’occasion de goûter des en-cas typiques vendus dans la rue : sel roti (un beignet de riz sucré), samosas, bara (galette de lentilles)… 

Et si vous rameniez plus qu’un souvenir ? Apprendre à préparer un momo maison, plier la pâte, farcir à la main, et réussir la cuisson vapeur est un vrai petit défi… mais quelle satisfaction ! 😄 À Katmandou, vous pouvez suivre un cours de cuisine traditionnelle animé par des femmes locales, dans un cadre convivial. On y apprend à cuisiner les grands classiques (momos, currys, dhal bhat), mais aussi à mieux comprendre les ingrédients, les techniques et les gestes du quotidien népalais. Et le meilleur moment, bien sûr, c’est le repas partagé à la fin, souvent accompagné de sourires et de belles anecdotes.

Quand partir au Népal au meilleur prix ?

Le prix du billet d’avion pour le Népal

On ne va pas se mentir : le billet d’avion représente souvent la plus grosse dépense d’un voyage au Népal. Mais bonne nouvelle : avec un peu d’anticipation et quelques astuces, il est tout à fait possible de s’en sortir à un prix raisonnable. En général, il n’y a pas de vols directs entre la France et le Népal, ce qui signifie une escale, souvent à Doha, Istanbul, Dubaï ou Delhi. Cela allonge un peu le trajet (comptez entre 13 et 18 heures en tout).

Voici une idée des prix que vous pouvez viser :

• En basse saison (juillet à septembre, période de mousson) : Les vols A/R sont souvent autour de 700 €, parfois même un peu moins si vous réservez bien à l’avance.
• En haute saison (octobre-novembre et mars-avril) : Les prix montent facilement jusqu’à 900 € voire plus, surtout pendant les vacances scolaires ou les grands festivals (comme Dashain ou Tihar).

Personnellement, j’ai pour habitude d’utiliser des sites comparateurs de vols comme Ulysse pour dénicher les meilleures offres. Aussi, pensez à réserver plusieurs mois à l’avance surtout si vous visez la haute saison : 3 à 6 mois d’anticipation peuvent vraiment faire la différence.

Le coût de l’hébergement au Népal

Bonne nouvelle : le Népal est une destination particulièrement accessible côté hébergement. Vous n’aurez pas de mal à trouver un logement adapté à vos envies, et à votre portefeuille. Lors de mes séjours au Népal, j’ai toujours été agréablement surpris par la qualité du service et l’accueil des hôtes, même dans les établissements les plus modestes. L’hospitalité népalaise est vraiment un point fort du pays !

Côté budget, il y en a pour tous les goûts. Vous trouverez facilement des petits gîtes ou des auberges de jeunesse entre 5 et 10 € la nuit. Pour un hôtel plus confortable, avec chambre privée et quelques services supplémentaires, comptez entre 20 et 40 € la nuit. Et si vous souhaitez vous offrir un peu de luxe, les tarifs tournent généralement entre 60 et 120 € la nuit.

Si vous souhaitez comparer facilement les options selon votre budget, vos dates et votre style de voyage, je vous recommande Booking.com.

Les déplacements au Népal

Le Népal n’est pas un grand pays en superficie, mais les distances peuvent être longues à parcourir, en raison des routes de montagne, des embouteillages (notamment à Katmandou) et de l’état parfois précaire des infrastructures. Cela fait partie du charme du voyage, mais mieux vaut partir bien informé !

Voici un tour d’horizon des moyens de transport les plus utilisés :

• Entre les grandes villes comme Katmandou, Pokhara, Chitwan ou Lumbini, vous trouverez facilement des "tourist buses" : confortables, sûrs et souvent climatisés, ils sont une bonne option pour les trajets de 5 à 8 heures. Comptez entre 5 et 15 € selon la distance.
• Moins chers mais plus rustiques (et parfois bondés !), les bus publics 🚎 desservent pratiquement toutes les régions du pays. Cela peut être une aventure authentique… mais pas toujours confortable. Comptez quelques euros pour des trajets de plusieurs heures.
• Dans les grandes villes comme Katmandou ou Pokhara, vous pouvez vous déplacer facilement en taxi 🚖 C’est un moyen de transport peu coûteux (2 à 6 € selon la distance), mais pensez à négocier le prix avant de monter car les compteurs ne sont pas toujours utilisés.
• Les Rikshaws ou tuk-tuks 🛺 sont aussi pratiques pour les petites distances, c’est une expérience locale sympa (et bon marché).

Et voilà, vous savez maintenant quand partir au Népal, que faire salon la saison et quel budget approximatif prévoir pour votre voyage ! Si vous ne savez pas où partir en octobre, pourquoi ne pas envisager le Népal ? J’espère que ce guide vous aura été utile, et si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire 🙂