L’un de mes voyages les plus incontournables, et qui m’a laissé les meilleurs souvenirs, c’est bien ce road-trip à la découverte de toute la West Coast. Toute ? Bon, je me suis focalisée tout de même sur des destinations touristiques, assez classiques, mais avec quelques découvertes aussi à la clé. Alors pour tous ceux qui tentés à l’avenir de partir au pays où tous les rêves deviennent possibles, je vous propose déjà un premier tour du propriétaire, avant que vous ne partagiez avec moi vos impressions sur vos voyages respectifs sur la West Coast des États-Unis.
1. Las Vegas
Ma première destination en pensant à la West Coast, ça ne pouvait pas être une autre ville que Sin City. Déjà pour une première raison, c’est que ce n’est pas la première fois que je pars visiter Las Vegas et la ville qui ne dort jamais m’avait déjà fait l’époque une sacrée bonne impression. Je vous passe les détails sur les contrôles de sécurité et la douane aux États-Unis, à l’aéroport McCarran, nous savons tous que c’est l’un des pays les plus libres, mais aussi où il y a le plus de réglementations quant à la libre circulation des voyageurs étrangers. Un sacré paradoxe mais qui ne gâche pas malgré tout mon enthousiasme à l’idée de refouler le Strip Boulevard.
Ni une, ni deux, mais trois heures à l’aéroport passées à répondre aux questions, à remplir les formulaires, et à récupérer ma valise dans son état d’origine, me voilà transporter dans l’univers de jeux d’argent et des casinos rien qu’à l’aéroport. Si vous voyagez en Amérique l’une des villes où il est bien permis de faire ce qu’on veut ou presque, c’est bien Las Vegas. La Sin City est tout simplement incroyable, surtout lorsque l’on sait que tout cela n’est sorti de terre (ou plutôt du désert) il y a moins de 50 ans. La mine d’or regroupe parmi les plus beaux hôtels du monde, les plus beaux établissements touristes, avec le Bellagio, le Caesar Palace, le Wynn, et j’en passe.
Impossible de passer par Vegas sans jouer un peu aux casinos. J’avais déjà essayé de jouer aux casinos en ligne avant mon départ, mais je dois dire que l’expérience en réel est beaucoup plus sympa que de jouer aux casinos en ligne. Vous pouvez toucher vos jetons ou les cartes directement sur les tables.
Mais ce qui m’attire tout particulièrement avec Las Vegas, c’est ce contraste assez saisissant entre une ville qui illumine la nuit, où l’on se sent transporté en dehors du temps, et une fois un peu éloignée des spotlights des casinos en dehors des clous, c’est le désert et le calme le plus complet. La vie la nuit est idéale à Las Vegas, mais ce que je vous recommande surtout en partant dès le matin, c’est de filer vers le Grand Canyon. C’est sûr que ça demande un peu de temps, un bon moyen de locomotion, un 4X4 qui fait trois étages, mais la vue est juste unique. En passant la petite ville de Flagstaff, vous verrez déjà quelques ranchs qui vous proposent des balades à cheval à la découverte du désert, à la limite de l’Arizona et du Nevada. Je n’ai pas pu résister pour ma part, et cette petite aventure, en plein cagnard, je vous l’accorde, n’est comparable avec aucun autre voyage que j’ai pu réalisé jusqu’alors.
J’ai passé trois nuits en tout à Las Vegas, et pour tout vous dire, sans vraiment calculer, je suis tombé en plein pendant le festival Exodus. Alors pour ce qui ne connaîtrait pas, c’est l’une des grandes fêtes annuelles de la Sin City (et même si la fête, c’est tous les jours ici), avec la présence de DJs reconnus, comme Martin Garrix, Alesso, et surtout des pool party à seulement 60$ la journée. C’était en plus l’une des journées les plus chaudes que j’ai connues là-bas, alors c’était la bonne occasion pour faire corps avec toute la foule, et faire de jolies rencontres.
2. San Diego… L’Inattendue
Plutôt que de suivre un itinéraire que je dirais « classique », en prenant tout de suite la direction de Los Angeles après mon passage par Las Vegas, j’ai voulu faire un petit détour et me rendre compte d’une ville qui m’attire tout particulièrement : San Diego. Elle a une caractéristique toute particulière qui a attiré mon attention, c’est sa frontière directe avec le Mexique, et dernière ville au plus bas de la West Coast des États-Unis.
Je ne vous cache pas qu’en tant que grande fan du film Sicario, j’avais une petite appréhension, à l’idée de tomber sur des guerres de cartels, ou même que l’on me fouille à chacun des contrôles pour voir de quel côté je suis, mais finalement, c’est l’une des villes les plus paisibles que j’ai connues. J’ai profité d’y être pour faire un petit sot le temps d’une après-midi au Mexique, à Tijuana plus exactement, et puis le matin, j’ai vraiment cherché à trouver des lieux reposants de San Diego, après tout le tumulte de Las Vegas. En découvrant alors la Jolla Cove, mon rêve d’Amérique a été atteint. Une crique magnifique, un banc de sable blanc, et le Pacifique à perte de vue. Une belle matinée de repos qui m’a aussi conduite à visiter l’Underwater Park. On peut y louer des kayaks de mer, partir en balade pour explorer les crevasses dans les falaises, et bien sûr une faune assez riche, dont les phoques qui semblent aussi y trouver leur compte. Un petit paradis sur Terre inattendu, et San Diego valait véritablement le détour.
3. Los Angeles… California Love
En partant vers San Diego, depuis Las Vegas, un court passage me permettait déjà d’entrevoir Los Angeles. Et pour remonter vers San Francisco, je ne me voyais pas faire autrement que de m’attarder à la Cité Des Anges. Et comme moi-même je suis un ange, je ne pouvais que m’y sentir bien. Mais le plus dur, c’est de choisir quoi faire à Los Angeles.
En mettant en boucle 2Pac dans la voiture, c’était l’assurance déjà d’être comme dans un rêve. Compton, Hollywood Bd, Venice Beach, les fresques Street-Art, Beverly Hills, … . Le choix est trop compliqué. On pourrait y rester une semaine qu’on aurait pas encore tout vu à LA.
Mais bon, faut bien commencer quelque part, et ma première destination, c’est la Hollywood View Tower. Puisqu’on est arrivé en fin d’après-midi, et que l’on ne voulait pas trop s’aventurer, je voulais surtout m’attarder un peu et profiter de la vue. Et croyez-moi, la nue, c’est le meilleur moment pour découvrir Los Angeles, depuis les hauteurs. Les lumières offrent une fois encore l’impression d’une ville qui ne dort jamais. Les sirènes des ambulances, des pompiers, de la police, les gens qui font la fête, les villas paradisiaques, on est dans un film, je suis dans une vie dont je suis l’héroïne.
Dès le lendemain, je prends la directement des studios d’Hollywood. C’est là que je retrouve des lieux mythiques, de la série Friends à la maison de Buffy, en passant par le Prince de Bel-Air, la culture américaine à l’état pur en somme. Un vrai retour en enfance, qui est devant mes yeux. En continuant mon bout de chemin dans la Cité des Anges, j’ai visité un peu tout ce qu’il y a à voir, et j’ai vraiment eu un coup de coeur pour Venice Beach, et un petit bémol pour Malibu. J’ai bien sûr fait la course au ralenti (un dossier qui ne sortira jamais), mais voilà, sinon, c’est une plage qui n’a pas autant de charmes que la crique de San Diego, et qui rencontre une foule immense d’étrangers, plus que de locaux. Je ne cache pas aussi ma déception de ne pas avoir aperçu un Harrison Ford, Hugh Jackman ou encore Ryan Gosling, mais bon, c’est faute à pas de chance dirons-nous. J’avais pourtant mis toutes les chances de mon côté en allant au restaurant du Dan Tana’s ou même Canter’s Deli, sur les traces des Marilyn Monroe et Cary Grant, mais il faut croire que les stars ne sont atteignables qu’en photo, ou en hologramme !
4. San Francisco
Pour terminer sur une bonne note mon road-trip de la West Coast, j’ai sans doute parcouru la plus grande distance qu’il soit entre deux villes emblématiques, mais ça valait vraiment la peine. San Francisco est à la hauteur de Los Angeles. Tout juste en arrivant, en passant par Oakland, Richmond et San Rafael, nous sommes passés sur le pont mythique du Golden State. L’architecture est juste phénoménale. Ça dépasse tout ce que je connaissais, même le Viaduc du Millau n’est pas aussi impressionnant. Et puis je dois bien l’avouer, je ne suis pas très objective, c’était un rêve d’enfant. Je revois mes parents s’extasier à la télé dès que l’Inspecteur Harry était diffusé, avec Clint Eastwood, et la fameuse intro avec le pont du Golden State. Ça rappelle encore une fois beaucoup de souvenirs.
Mais une fois passé le pont, qu’est-ce qu’on y fait à San Francisco ? Beaucoup d’options s’offrent à vous, avec par exemple la visite du fort Alcatraz. Personnellement, j’ai préféré passer mon chemin, parce que ça prend toute la journée, entre l’aller-retour en bateau, et la visite guidée indispensable. Et vu qu’on était à San Francisco pour un court moment, j’ai préféré profiter de la ville, en me déplaçant notamment en tramway. Entre la Jetée 39, le Golden Gate Park, l’Union Square, surtout pour ses magasins et ses restaurants, ou encore le parc national Muir Woods, je ne peux pas dire qu’on s’ennuie à San Francisco. Tout est beau, tout est à voir, et bien plus encore. C’est vraiment dans cette ville que j’ai sans doute fait le plus de shopping, et que j’ai découvert vraiment quelques petits souvenirs atypiques de mon road-trip sur la West Coast. Et il faut dire que c’est moins inondé par le tourisme qu’à Los Angeles.
5. Twin Peaks
Je ne suis pas allé très loin de San Francisco pour découvrir Twin Peaks, puisque c’est juste à une dizaine de miles, sur les hauteurs de la ville. Mais pour ceux à qui ça ne dit rien, c’est la fameuse montagne « jumelle » qui a donné lieu à l’univers de la série tv du même nom. L’oeuvre est signée David Lynch, et elle est l’une des créations les plus originales, les plus populaires, et sans doute les plus troublantes de toutes les séries américaines.
Et je dois dire que je n’ai pas été surprise plus que ça par la beauté des paysages et des lieux, dont le fameux hôtel Great Northern, mais davantage par la masse de touristes qui est encore élancée sur les scènes de tournage. Et c’est en cela où j’ai été un peu déçu. Autant San Francisco n’est pas pris à la gorge par les touristes, autant la relance de la twin peaks mania est absolument dingue, et les gens semblent tout prendre en photo, alors que de véritables habitants vivent dans les maisons, et doivent batailler contre des touristes un peu envahisseurs, foulant leur propriété. Ce qui donne encore plus son charme à une ville aussi étrange que magnifique, surplombée par les deux pics jumeaux offrant une fois encore un point de vue sensationnel sur San Francisco et du Pacifique.
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